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Après quelques heures de vol, nous voici arrivés à São Vicente-Mindelo pour y passer une journée à la découverte de la ville en mode tourisme.
Le lendemain, après une traversée en bateau d’environ une heure, nous avons rejoint l’île de Santo Antão, notre terrain d’aventure ! En effet l’île est très montagneuse d'origine entièrement volcanique. Son sommet le plus élevé, le Topo da Coroa, est un volcan aujourd’hui éteint qui culmine à 1979 m d’altitude. Dans un relief très accidenté, de profondes vallées y alternent avec des pics escarpés. Au fond des vallées coulent des cours d'eau dont le lit est le plus souvent asséché. L'érosion y a été importante en raison de fortes précipitations.
Après un petit déjeuner bien copieux, nous avons traversé des petits villages d’agriculteurs, des champs de cannes à sucre dans la vallée de Ribeira, des champs d’ignames à perte de vue. Nous avons pu également découvrir des panoramas sublîmes sur la route des crêtes, des lames basaltiques vestige d’un passé volcanique. Nous avons descendu un impressionnant chemin pavé en falaise, au milieu d’un relief volcanique déchiqueté. Un autre jour, nous sommes partis à la découverte de la vallée de Paul, vallée réputée la plus verte et cultivée de l'archipel ainsi que des terrasses plantées de café, de bananiers, de goyaviers, de cannes à sucres, d'orangers et de légumes en tous genres.
Plus tard, une belle randonnée côtière nous attendait. Nos bottines se sont posées sur un impressionnant chemin pavé surplombant l'océan. Au passage, un beau village perché avec ses maisons colorées, c’est celui de Fontainhas, pour ensuite arriver à Ponta do Sol, ancien port florissant de l'île où se dégage une langoureuse atmosphère.
L’aventure continue avec un transfert tôt le matin vers Ribeira Grande où nous avons remonté la vallée de Chã das Pedras, jusqu’à pénétrer dans le cirque reculé et sauvage d’Aguada, un paradis secret, où les hameaux perdus dans la montagne sont entourés de cultures en terrasses irriguées par un impressionnant ouvrage de canaux et de réservoirs.
Nous avons terminé l’aventure par 2 jours dans le village de Tarrafal, qui est une petite bourgade de pêcheurs qui s’enfonce dans la vallée avec sa rivière miraculeuse, puisqu’elle apporte la vie au milieu d’un quasi désert. C’est le long de la côte que se déroule notre dernière randonnée sous le sommet de l’île, volcan de presque 2000 mètres d’altitude qui plonge dans l’océan jusqu’au village de Monte Trigo, avec sa charmante petite plage de galets uniquement accessible à pied ou en bateau, où les habitants vivent de la pêche. Nous sommes rentrés en bateau de pêcheurs, après 45 minutes de cabotage pour terminer en beauté.
En conclusion, ce séjour a été très diversifié et nous a permis de découvrir l’île de Santo Antão à tous points de vue. Les plus belles randonnées de l’île et ses hébergements en pension d’une belle simplicité, la gentillesse et la douceur des habitants, des températures très estivales (entre 30° et 35°).
Un groupe de randonneurs bien motivés et sympathiques a contribué à la réussite du trekking, merci à toutes et tous.
A bientôt sur d’autres sentiers...
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