«ALPES - août 2002»

N'ayant pas encore eu ma dose de montagne lors de notre séjour d'été début juillet dans les Alpes, j'ai décidé (en accord avec ma compagne Anne-Françoise) de repartir du 3 au 9 août, accompagné de mon complice de toujours: André.
Cette fois, pas de randonnée, mais de l'alpinisme.

Installation au camping et préparation du matériel. Le «camp de base»

Après un voyage sans problème, à part un temps pluvieux (bizarre...), on s'installe à Chamonix dans un petit camping bien sympathique et rempli de... passionnés de montagne.

Pourvu que la glace tienne! Les curiosités de la Mer des Glaces...

Le lendemain, on prend le train du Montenvers à 8 heures, direction: Mer des Glaces.
Au programme: initier André au cramponnage, à l'utilisation du piolet, aux techniques de sauvetage en crevasse, mouflage, etc... Et tout cela, sous la PLUIE!

Initiation d'André... Attention, ça glisse!

Deuxième jour, le temps est un peu plus clément, il ne pleut pas. Je décide de faire l'ascension du Belvédère (2965 m). Belle course mixte: rocher et neige.

Le Lac Blanc L'ascension commence.
Vue du Lac Blanc Ascension du Belvédère

On passe le Lac Blanc (2352 m), toujours aussi beau - je ne me lasserai jamais de regarder tous ces merveilleux paysages de montagne - puis ascension dans les névés et pour finir la partie rocher avec une petite cheminée de 10 m à escalader (niveau 2+) sans grande difficulté, mais nécessitant tout de même une assurance, car on évolue sur une arête assez impressionnante.

Faciiiiiile... Au sommet...
Alain dans la cheminée... André au sommet de l'Aiguille du Belvédère.

Enfin le sommet avec une superbe vue sur l'Aiguille verte (4000 m)... Mais il est déjà temps de redescendre car le temps se gâte à nouveau!

Qu'elle est belle la montagne! Ca fait rêver...

Troisième jour, nous voilà au pied de la Petite Verte (3500 m) et le temps est tout simplement dégueulasse: brouillard, brouillard et encore brouillard, et comme si cela ne suffisait pas, il commence à neiger... La totale, quoi!

La tête dans les nuages! C'est beau la montagne, quand on voit quelque chose!

Enfin, on s'équipe: crampons, piolet, corde et harnais, et on se met en route derrière plusieurs cordées.
Après 3 heures d'ascension rendue difficile par les conditions météo, on arrive au sommet. Pourtant, c'est une course réputée assez facile, mais escalader les rochers verglacés et recouverts de neige ne fut pas une mince affaire!

On vient de là-haut? Le sommet de la Petite Verte

La descente fut tout aussi pénible, car on n'y voyait rien du tout!
En fin de compte, c'était quand même super chouette.

Le lendemain 7 heures, on prend la première benne pour l'Aiguille du Midi. Objectif: le Mont Blanc du Tacul (4243 m).

Mont Blanc du Tacul Le Mont Blanc du Tacul.

Et comme pour nous récompenser pour notre persévérance, la météo est tout simplement géniale: soleil, soleil et toujours soleil!

L'Aiguille du Midi. l'Aiguille du Midi

Beaucoup de monde sur l'arête de l'Aiguille du Midi et dans la Vallée Blanche, mais après cela s'arrange un peu. L'ascension ne présentera aucune difficulté, à part l'altitude (on a quand même vu l'hélico venir rechercher plusieurs personnes).

Le jeu en vaut la chandelle! Plus haut, toujours plus haut...

A 11 heures du matin, on est au sommet, la vue est superbe et le Mont Blanc est presque à portée de main... Mais ce sera pour l'année prochaine, car maintenant il faut penser à redescendre et ensuite remonter les 400 m de dénivelé (le plus pénible) pour arriver à l'Aiguille du Midi!

La pose... pendant la pause! Au sommet...

Ce fut une semaine super chouette et on a déjà décidé d'y retourner l'année prochaine avec comme but l'ascension du Mont Blanc (4810 m)...

Alain